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La révolution dans l'aérostation de loisir!
Le 23 décembre 2023, un arrêté historique pour l'aérostation française a été publié au journal officiel.
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Avant tout, nous saluons l'engagement de toutes les personnes impliquées, depuis des années, qui ont œuvré bénévolement avec la coordination de la Fédération Française d'Aérostation afin que ce projet réglementaire puisse voir le jour.
Ce fut long, mais nous y sommes enfin arrivés!
Voici un petit résumé de ce que sont les BUL. Pour tout détail complémentaire vous pouvez lire l'arrêté en entier ici.
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Qu'est-ce que sont les BUL?Les BUL, ou ballons ultra légers, sont une nouvelle classe réglementaire de ballons à air chaud ou à gaz qui permet aux pilotes de pouvoir bénéficier d'un approche et d'une gestion globalement très simplifiées leur permettant de pratiquer l'aérostation à moindre coût, mais surtout avec bien moins de contraintes administratives.
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Quels avantages exactement?Beaucoup d'avantages, notamment pour ceux qui souhaitent faire de la montgolfière uniquement comme loisir! Pour le pilote: vous pouvez piloter un BUL si vous êtes (ou vous avez étés!) titulaires d'une licence de ballon "classique", ou autrement dit "certifié". Si c'est le cas, vous pouvez piloter un BUL à vie, sans besoin de renouvellement, ni de visites médicales. Sinon, si vous approchez l'aérostation comme néophytes, vous devez suivre un cursus de formation au pilotage avec un instructeur, qui à la suite de la formation vous délivrera une DNC (Déclaration de Niveau de Compétences), laquelle sera valable à vie. Pour une liste des instructeurs de ballon actifs en France, on vous invite à consulter le site de la Fédération Française d'Aérostation ici. Pour votre ballon: un BUL est exempté de l'obligation d'avoir un document de navigabilité. Cela implique notamment aussi, que le suivi de navigabilité se fera par vous même (ou par le constructeur) en dehors d'un cadre réglementaire plutôt contraignant et coûteux (obligation de visites annuelles etc): ceci implique en revanche de faire appelle à votre responsabilité, au bon sens, et à suivre les consignes d'entretien dictés par le constructeur afin de garder quand même des marges de sécurité aussi élevés que possible. En général, cette situation permet de faire baisser les coûts de la pratique de l'aérostation de loisir considérablement, au même temps que la complexité de la gestion d'un ballon pour son propriétaire. Moins de coûts et de papiers, et plus de plaisir et de liberté! En contrepartie, pour votre bien, celui des autres, et plus largement du sport de l'aérostation, cela implique un certaine responsabilité, laquelle se traduit par le fait d'être conscients des risques qui implique toute discipline aéronautique, et la nécessité de l'aborder avec sérieux dans tous ses aspects (formation, entretien du matériel, état de santé du pilote, conditions pour effectuer un vol en sécurité etc). La meilleure garantie de réussite et de pratique heureuse pendant des années, sera celle de passer par une formation au pilotage de qualité ! En plus, évidemment, d'utiliser du matériel adapté, de qualité, et en parfait état d'entretien.
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Où apprendre à piloter un BUL?Tout instructeur habilité à la formation en vol pour une montgolfière classique, peut former au pilotage sur BUL en vue de la délivrance de la DNC (Déclaration du Niveau de Compétences). Une liste actualisée des instructeurs en France se trouve ici.
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Pourquoi les BUL sont-ils si importants?L'aérostation était en fait la seule discipline aéronautique qui ne possédait pas un accès à sa pratique qui soit adapté à un public de loisir, et cela, malgré que la montgolfière soit reconnue comme l'engin volant le plus simple de tous, probablement le plus sûr de tous aussi, et celui dont l'apprentissage au pilotage est en quelque sorte le plus "abordable" ou facile, en terme purement techniques. À titre comparatif, l'avión d'aviation générale (souvent tremplin pour une carrière professionnelle), pratiqué typiquement en Aeroclub avec un Cessna ou un Robin DR400 (pour simplifier), a vu se développer depuis quelques décennies le secteur de l'ULM comme son "petit frère", comme alternative "moderne" plus adapté pour une pratique de loisir, avec le développement d'un écosystème industriel et sportif tout entier. Cette possibilité, c'est-à -dire la pratique du vol en "petit avión" (ULM), a permis à plusieurs générations de pilotes de se former et de profiter de la magie de l'aviation. Certains ont ensuite basculé vers l'aviation générale, et plusieurs en ont fait leur carrière professionnelle. Cótè industrie, le cadre moins réglementé de l'ULM a permis l'essor de machines très innovantes et qu' en plusieurs cas ont dépassé les machines d'aviation générale en performances: plusieurs fabricants d'ULM sont devenues par ailleur les leaders de l'aviation générale d'aujourd'hui (Tecnam, Pipistrel, BRM...). À l'autre bout de l'échelle, le parapente et le vol libre en général, aussi ont permis (et continuent à le faire) de faire voler des milliers de passionnés. Les deux secteurs (ULM et vol libre), ont généré de la richesse, des postes de travail, et de l'innovation. Or, l'aérostation a toujours été confinée par une réglementation d'aviation générale très stricte et très peu favorable à l'innovation (chez FlyDOO nous pouvons l'affirmer en connaissance de cause), notamment depuis la prise en charge par l'EASA. Les ballons ultra légers viennent combler un vide et guérir une sorte d'injustice, en créant la possibilité d'un accès à la discipline très simplifiée (en ligne avec la simplicité de cet aéronef!), qui pourra favoriser un renouveau de l'aérostation et rendre la discipline plus attractive à un public plus vaste. Difficile à ce stade d'envisager le vrai potentiel de cette nouvelle classe, mais chez FlyDOO nous y croyons dur comme fer!
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Quelles limitations?La limitation qui nous concerne majoritairement, est celle du volume maximal, fixé à 1200m3, et à la possibilité de voler à maximum deux personnes à bord. Cela vous permettra de partager le bonheur de ce sport avec des amis ou la famille! Ensuite, une limitation à voler seulement en dehors d'espaces aériens contrôlés est appliquée aussi.
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Pourquoi un volume si limité?Le volume de 1200m3 pour voler en biplace est en effet plutôt restrictif. Il s'agit d'une limitation qui n'a aucune raison d'être, mais qui dérive des possibilités presque nulles laissés aux choix des pays membres de l'UE par la Réglementation Commune. En effet, cette réglementation dicte que tout ballon plus grand de 1200m3 (ou de 400m3 pour les ballons à gaz) est de compétence exclusive de l'EASA. Ce qui veut dire Certification de Type pour les machines, Certificat de Navigabilité, Brevet de Pilote, visite médicale etc... La bonne nouvelle est que, avec du matériel léger, un 1200m3 permet typiquement de voler dans de bonnes conditions en biplace. Cela dépend évidemment de la courbe de charge, c'est-à -dire de la température extérieure, altitude, poids des occupants etc. Mais ce qui est sûr est que plus le matériel est léger, plus de possibilités vous aurez de voler en biplace, et chez FlyDOO nous sommes les spécialistes dans la conception et production de ballons ultra-légers! Notre WD22-16UL, une enveloppe de 2200m3, pèse dans son sac 48kg seulement, ce qui la rend la plus légère au monde parmi les enveloppes certifiées de cette même taille. Un FlyDOO de 1200m3 pèse aux alentours de 40 kg !
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